Que l’on ne se méprenne pas. Les policières et policiers doivent être toujours plus efficaces dans leurs interventions.
Les moyens mis à leur disposition doivent être techniquement irréprochables.
Les missions d’interpellation ou d’interposition qu’ils doivent accomplir sont de plus en plus rapides, dangereuses et périlleuses. Les policiers interviennent dans des contextes éclatés et violents.
Certaines personnes appréhendées n’hésitent pas à recourir à la force armée, au risque de perdre leur propre vie.
Cette réalité concrète, d’une société en mutation, doit influencer les formations initiales et continues au sein de la Police; mais attention… pas seulement dans le maniement de la force de contrainte (tirs, techniques de combat, arrestations véhiculées, etc…).
L’usage unique de la force est vain à terme. La force sans une légitimité publique – sans cesse expliquée et discutée avec le pouvoir exécutif (Conseil d’Etat cantonal) – engendre mépris et opposition.
Les valeurs éthiques et démocratiques fondent le métier de policier et doivent préalablement soutenir et garantir la proportionnalité des actions de coercition.
L’exercice d’une pratique policière forte est à ce prix.