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Frédéric Maillard
Par Frédéric Maillard Le 23 décembre 2011 Catégorie d'articles: Nouvelles générales

Laurin  Buser (LB), Slam-Poet

Extrait de l’interview avec Carole Scheidegger (CS)
Dans Amnesty Magazin der Menschenrechte, no. 68, novembre 2011, p. 36-37.

Laurin Buser

CS : Dans votre Slam-Poetry vous parlez souvent de votre génération, c’est-à-dire des gens d’environ 20 ans, vous dites qu’ils manquent d’orientation. Est-ce vrai ?

LB : Je ne pense pas que nous sommes la première génération qui manque d’orientation. Cela arrive à toute génération. Mais, une différence flagrante réside dans le fait que les générations précédentes se révoltaient contre les anciens. Chez nous, c’est différent : nous pensons que nous-mêmes sommes de la merde. Nous pigeons que nous avons extrêmement de possibilités mais n’arrivons pas à nous faire une vue d’ensemble. Notre type de manque d’orientation est né d’une surabondance d’informations. Nous devons d’abord apprendre à la gérer.

[…]

CS : La politique, est-elle un sujet qui doit avoir une place sur scène ?

LB : Pour moi, tout ce qui me travaille a sa place sur scène, et la politique me travaille jusqu’à un certain point. Ou plutôt les sujets que la politique devrait aborder. Au fond, c’est débile de parler de la politique, car la politique ne devrait pas être le sujet, mais seulement un moyen pour atteindre des objectifs.

CS : Nous avons un parlement nouvellement élu. Qu’attendez-vous de celui-ci ?

LB : Je suis né dans un pays qui est petit et dont on peut garder une vue d’ensemble. Un pays riche comme la Suisse doit prendre de la responsabilité au lieu de s’adapter et de rester neutre. Mais les politiciens sont simplement des représentants du peuple : si l’on attend quelque chose, il faut s’adresser au peuple et non aux politiciens. En fin de compte, c’est le peuple qui est responsable.

Mes meilleurs voeux !

En guise de voeux, cette année pour la suivante, j’ai choisi l’extrait d’un échange croisé avec ce jeune artiste. Des propos frais et lucides qui me donnent le vrai âge de vivre, ce que je vous souhaite aussi.

J’y pris congé de l’agitation 2011 mardi passé et hier en pleines fabrications démocratiques, aux côtés de 30 stagiaires policiers face à 15 expert-e-s civils et policiers débattant des fondements de notre sécurité publique. Aveux, confessions et transformations. Passionnant. Emouvant. Aspirant.

Belles fêtes et espérance forte d’un nouvel an !

Frédéric Maillard, ce 23 décembre 2011

 

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