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Frédéric Maillard
Par Frédéric Maillard Le 10 février 2012

Pour ma part, il est question des églises chrétiennes, conformément à mon héritage, alors même que nombre de religions m’inspirent.

Photo intérieure de St. John's Cathedrale, New York

Cette rubrique manquait à mon site. C’est la dernière que j’ouvre comme le cinquième doigt de ma main.

Il aurait été évident qu’elle soit la première. Une grande part de mon éducation vient de là. Pourtant, jusqu’à ce jour, je n’ai pas voulu sa publication, par pudeur, tabou, ou crainte des troubles émotionnels que son contenu peut provoquer chez les visiteurs de mon site, que sais-je ?

L’église catholique romaine incarne (pour combien de temps encore ?) le lieu de villégiature de quelques chrétiens itinérants, dont je fais partie, mais, représente, pour la majorité d’entre nous, une institution arrogante, surannée et autocratique. En cela, la ressemblance avec quelques corporations policières est frappante. Les prédominances machistes, hiérarchiques et uniformées ont de quoi révéler l’inadéquation de ces institutions d’avec leur temps.

Les compromissions mercantiles de l’église catholique romaine, ses nombreux contre-exemples, ses silences complices d’exactions, son décorum et j’en passe, l’isolent du message évangélique et des besoins des gens, à commencer par les plus démunis, les plus faibles, les marginalisés et contestataires.

Se coucher devant la promesse d’un paradis scellé par les abus de pouvoir de quelques mâles dominants ou gagner sa liberté en se levant et en quittant l’édifice de parodie ?

J’ai choisi.

Frédéric Maillard, ancien animateur pastoral, le 15 février 2012

 

LIVRE

Pourquoi la parole d’un indigné est plus missionnaire que celle de l’autorité de l’église catholique romaine ?

Se remettre en question, c’est gagner du souffle. Michel Bavaud a choisi de résister par l’implication concrète, par l’analyse, le questionnement et finalement l’objection de conscience. Chapeau !

Je recommande la lecture de l’ouvrage de Michel Bavaud « Dieu, ce beau mirage » aux Editions de l’Aire, Vevey, 2011